Il y a bien longtemps que je ne suis pas venue ici. J'ignore pourquoi, mais ce soir j'ai eu envie de revoir ces quelques pages; je me suis aperçue que ce blog avait déjà un peu plus de deux ans.
J'ai relu tous mes articles comme on regarde de vieux albums. J'y ai retrouvé celle que j'étais, un peu de celle que je suis, et toute celle que je ne suis plus. Je me suis retrouvée comme on retrouve un vieux journal abandonné dans un coin.
L'écriture est une passerelle. Peu importe qu'elle soit ratée; elle fige les sentiments comme une photo fixe les formes. N'importe qui peut écrire sans prétendre être un écrivain. Les mots sortent avec la joie, ils coulent avec la peine; puis lorsqu'ils sont enfin posés, ils attendent patiemment leur heure. Quelques temps plus tard, lorsqu'à nouveau ils surgissent du lit de leur support, ils rouvrent les portes que l'on croyait fermées pour toujours.
J'ai relu tous mes articles comme on regarde de vieux albums. J'y ai retrouvé celle que j'étais, un peu de celle que je suis, et toute celle que je ne suis plus. Je me suis retrouvée comme on retrouve un vieux journal abandonné dans un coin.
L'écriture est une passerelle. Peu importe qu'elle soit ratée; elle fige les sentiments comme une photo fixe les formes. N'importe qui peut écrire sans prétendre être un écrivain. Les mots sortent avec la joie, ils coulent avec la peine; puis lorsqu'ils sont enfin posés, ils attendent patiemment leur heure. Quelques temps plus tard, lorsqu'à nouveau ils surgissent du lit de leur support, ils rouvrent les portes que l'on croyait fermées pour toujours.
C'est ce qui est arrivé ce soir. Et pour la première fois depuis bien longtemps les phrases se délient.