Une-Rose-sur-la-Lune - Pensées & réflexions en bataille.http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.frUn blog pas si différent des autres mais pas tout à fait pareil. J'avais juste envie de mettre en beauté ce qui me passe par la tête, alors me voilà sur la toile. Bonne visite !CowblogfrWed, 03 Mar 2021 11:46:58 +0100180http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/article-3280694.html.Cette impression de porter un masque qui se resserre et se resserre et m'étouffe. A l'image de cette peau de chagrin qui se réduit sauf que ma peau c'est mon chagrin, et le masque jamais ne tombe car ses racines sont beaucoup trop profondes. Je suis un peu lui et il est un peu moi, mais cela ne me dit pas ce qui dort sous cette enveloppe de sourires et de joie.
Mots décousus mots incompris parfois brûlants parfois aigris ils dansent une ronde macabre mais lorsque la musique s'arrête ils se dessèchent et disparaissent.

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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3280694.htmlWed, 03 Mar 2021 11:46:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/article-3280694.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/confinement-3280095.htmlConfinement.
           Je fais partie des chanceux. Aucun de mes proches n'est pour l'instant touché. Je savoure donc ce moment délicieux où l'on me demande de rester chez moi, et où je n'ai qu'à m'assurer que ma mère ne commettra pas d'imprudence en décidant d'aller prendre l'air.

           En attendant, je passe le temps avec mon mari.
Nos emplois du temps étaient tellement chargés jusqu'ici : travail le soir pour lui, travail le jour pour moi. Sorties entre amis, famille le week-end. Nous avions si peu de temps pour nous. Je crois que tous les couples vivant ensemble ont un jour cette révélation : dès lors qu'ils partagent le même logement, le temps qui leur appartient réellement se réduit à peau de chagrin.
Aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps, nos journées et nos nuits nous sont totalement consacrées. Et quel plaisir de se redécouvrir !

           En ce moment-même, il travaille face à moi. J'adore son regard lorsqu'il est concentré: ses yeux noirs, ses cils de velours, et ses sourcils froncés, sérieux, qui assombrissent encore un peu l'ébène de ses iris. J'ai souvent du mal à sonder ses pensées, et j'aime cela. J'aime me dire qu'il a encore tant de choses à m'apprendre sur lui et sur les mouvements de son âme. Je sais que comme moi, il est fait de douleur et d'espoir. Je sais aussi que contrairement à moi, il se laisse moins porter par les rêves que par ses projets.

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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3280095.htmlSun, 12 Apr 2020 18:05:00 +0200http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/confinement-3280095.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/ou-est-le-merveilleux-3280016.htmlOù est le merveilleux ?http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/images/Autoportrait.jpg

            Journée de mars, grisaille de banlieue.

            Une pellicule de routine encrasse le mécanisme de mon existence, à l’image des fines particules qui attaquent à chaque instant la merveilleuse machine de nos poumons. Sur les tons neutres et sales des rues, du bitume et des bâtiments, même les rayons de soleil ne parviennent pas à créer de la lumière.

            Ici comme ailleurs le temps passe mais nul ne le voit. Les heures se ressemblent et les astres qui rythment la vie des hommes depuis des millénaires sont dévorés par les silhouettes menaçantes des immeubles, ceux-là même qui dévorent tout : du bleu azur d’un ciel d’été au bleu roi du crépuscule – jusqu’aux hommes et aux femmes et aux enfants qui s’entassent dans leurs entrailles de béton.

            Dans la monotonie des rues, ils ont essayé de mettre de la couleur sur les murs.

          Ce n’est hélas qu’une pâle imitation de la palette des éléments, si riche et profonde. Mais sur le gris du béton, sur la pesanteur de nos matériaux imparfaits, comment obtenir la lumineuse beauté d’un bourgeon naissant et plein de promesse ? Là où l’Homme se renferme derrière des murs sans ouverture, comment imaginer le rose exultant de la pivoine qui s’offre aux regards sans pudeur aucune ?

 

            Je crois que c’est cette triste grisaille qui enkyste mon âme.

           Je sens à l’intérieur de moi les mots qui grattent, les idées qui fourmillent. Je les sens parcourir les spirales de mon cerveau et caresser l’envers de ma peau. Mais le monde dans lequel je vis ne laisse pas de place au merveilleux. Tout ici n’est que violence et rancœur, plaintes et colère. Alors, lorsque je crois enfin venu le moment de laisser la magie des mots agir, ils se retirent comme l’eau d’une rivière asséchée par le soleil brûlant.

            Quelle frustration.

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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3280016.htmlMon, 09 Mar 2020 15:09:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/ou-est-le-merveilleux-3280016.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/augustin-3279870.htmlAugustin.
Le temps d’un clignement d’oeil - un œil noir et profond, venu du fond des âges - tu as vécu, pas vraiment d’ici et déjà un peu là-bas; tu es descendu parmi nous pour nous rappeler que rien ne compte si ce n’est l’Amour, cet amour qui t’a fait, cet amour qui veut qu’aujourd’hui tes parents supportent une douleur plus grande qu’eux, et plus terrible que tout, cet amour qui est souffrance, cette lumière qui les consume tout entiers. 

J’ai vu ton père, si grand et si fort, concentrer  son regard sur ton petit cercueil comme un marin s’accrochant à la lumière d’un phare en luttant dans la houle. J’ai cru lire dans ses yeux une supplique : « réveille-toi, hurle et sors-nous de ce cauchemar ». Je l’ai vu porter ta mère, si belle, terrassée par le chagrin. Ses yeux bleus  incapables de te lâcher, parce que te quitter du regard c’était te laisser partir, et qui pourrait accepter de voir son enfant s’en aller si tôt ? 

Huit mois d’amour, pour une heure d’éternité.

Au fond, une infime part d’eux t’a suivi dans l’au-dela. Ou peut-être est-ce plutôt une part de toi qui les accompagne dans cette vie, en attendant l’infini. 
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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3279870.htmlSat, 14 Dec 2019 01:36:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/augustin-3279870.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/noir-3279867.htmlNoirhttp://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/images/VersleParadis.jpg

      Avez-vous déjà senti cette ombre au fond du coeur ? Celle-là qui vous gratte jusqu'aux entrailles et refroidit votre âme même dans la chaleur d'un franc soleil ? 

      Depuis quelques jours, elle m'assaille et me brûle; je la sens s'attaquer à tout ce qu'il y a en moi. Il y a ce gel qui s'insinue dans chacune de mes pensées. Il traverse mon esprit et s'étend jusqu'au bout de mes doigts, comme un tissu qui lentement se fond sur mon corps et dont il m'est impossible de me dépêtrer.

      Où suis-je, où vais-je ? A qui demander une main secourable ? Je tourne sur moi-même, j'étouffe dans une cacophonie de sons et d'images qui ne veulent plus rien dire. Je le sens au fond de moi ce cri qui m'arrache le coeur et le broie et le dévore. Je le sens mais il n'arrive pas à sortir, il s'englue dans sa propre horreur et le désespoir me guette.

      La voilà: elle est arrivée cette maudite ombre, cette  compagne des noirs moments. Je lui hurle de s'en aller mais elle rit à mon visage, son rire grince dans mes oreilles et coule jusqu'à mon âme ! Va-t-en, va-t-en, je ne veux pas de ta compagnie ! Pars loin avec tes larmes silencieuses et ton voile gris qui éteint toutes les lumières ! Je veux ressentir la vie, je veux à nouveau me soûler de joie ! Pourquoi ne me laisses-tu pas tranquille ? Ne t'ai-je pas assez donné de mon temps ?]]>
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3279867.htmlThu, 12 Dec 2019 11:37:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/noir-3279867.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/et-le-chemin-qui-s-etire-comme-un-ruban-pas-apres-pas-jamais-ne-s-arrete-3279824.htmlEt le chemin qui s'étire comme un ruban, pas après pas, jamais ne s'arrête.
           Il y a peu de temps, j'ai déménagé une nouvelle fois. Ayant dorénavant deux bus à prendre pour aller travailler, je rencontre souvent des problèmes de circulation qui mettent à mal ma patience déjà si fragile. J'ai  donc décidé de marcher tous les matins 50 minutes, plutôt que d'affronter la morne routine des transports publics. Et, chemin faisant, j'ai renoué avec mon vieil amour: la route.

           J'avais oublié à quel point il était agréable de marcher sur de "longues" distances. Nous sommes bien loin des randonnées que me permettait de faire le scoutisme, mais j'ai retrouvé les sensations oubliées du début de marche; le plaisir que l'on éprouve en adoptant, au bout d'une vingtaine de minutes, son "rythme de croisière". L'oeil toujours occupé par un détail incongru de la route: un oiseau qui prend son envol, un ciel de plomb qui laisse filtrer deux faisceaux de lumière; l'échange de regards avec un autre promeneur.
           J'aime aussi les quartiers que je traverse : peu fréquentés par les piétons, ils me donnent l'occasion de laisser libre cours à mon esprit, à ma voix, à mon coeur. J'ai l'impression que la liberté est à nouveau devant moi. J'ai ce sentiment merveilleux que la route est un passage qui peut toujours s'allonger. Ainsi, même en sachant que je rentre chez moi ou que je me rends au travail, l'idée traverse souvent mon esprit qu'il me suffirait de bifurquer au prochain croisement pour commencer un nouveau chemin, une nouvelle aventure. C'est elle, cette liberté qui chatouille mon âme, c'est elle qui me rappelle qu'au coeur de la routine il suffit d'une pensée, d'un geste, pour tout arrêter et changer de paysage.

Car le chemin mène à la route qui mène aux plus lointains horizons qui jamais ne s'arrêtent.
 
          Je savoure aussi la solitude qui m'accompagne. Mon corps n'est plus seulement l'enveloppe qui enveloppe mon être; il est un compagnon, le premier et le plus fidèle de toute ma vie. Je sens chacun de ses efforts, j'éprouve parfois la brûlure de l'ampoule sur mon talon, ou le contact du plat de mon pied avec un sol tantôt de sable, tantôt de béton. J'apprécie le coup de vent froid des matins d'octobre, celui qui glace le sang de mes joues et fait fumer mon souffle. Chaque minute est un moment de paix avec moi-même et avec ce monde qui me donne parfois l'impression de danser en me laissant sur les bords de la piste.

 
En ces instants de route qui s'étirent, j'ai enfin l'impression de ne faire plus qu'un avec moi-même.

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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3279824.htmlTue, 29 Oct 2019 11:26:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/et-le-chemin-qui-s-etire-comme-un-ruban-pas-apres-pas-jamais-ne-s-arrete-3279824.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/lettre-a-l-absent-3279568.htmlLettre à l'Absent         Chaque année, à compter du 20 mai, mon coeur se serre durant six jours. Une semaine de passion, sans promesse de résurrection - du moins, pas tout de suite.

          Bientôt neuf ans que tu t'en es allé, et chaque fois la même douleur, cette plaie qui se rouvre et qui brûle mes entrailles : comment as-tu pu partir si vite? 

          Lentement (et pourtant nous n'avons rien vu venir), nous approchons de la décennie. L'année prochaine, dix ans se seront écoulés; avec eux tant de vie, tant d'évènements où tu n'étais pas là. Ton souvenir hante chacun de mes pas, mes rires résonnent tristement dans le vide abyssal que tu as laissé, et mes pleurs coulent au-dessus d'une tombe désormais vide. J'aimerais que le chagrin s'apaise, mais il est devenu un compagnon d'infortune.

 
Entends-tu, depuis ton ciel, la douleur de ta famille ?

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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3279568.htmlWed, 22 May 2019 11:17:00 +0200http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/lettre-a-l-absent-3279568.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/ensemble-3279460.htmlEnsemble          J'ignore pourquoi, mais depuis que je suis jeune, une superstition m'interdit de penser à l'avenir. Est-ce dû à la maladie, à tous ceux que j'ai vus partir trop tôt ? Quelque chose, en moi, s'opposait à tout rêve parce que le futur était trop incertain et le présent trop risqué. Il m'arrivait, biensûr, de penser aux joies à venir, mais aussitôt un nuage menaçant venait se glisser entre le soleil et moi: de faiblesse, je rentrais me mettre à l'abri avant même de sentir la pluie.

          Je ne dis pas que j'ai été malheureuse, non. J'ai saisi chaque fruit de l'arbre de la Vie; j'ai aimé si fort, j'ai savouré le bruit de la mer faisant rouler les galets, et le silence profond des flocons qui obscurcissent une fenêtre dans la nuit. J'ai ri plus fort que la mort, j'ai pleuré pour aller mieux, et j'ai remercié pour toutes les rencontres que j'ai pu faire, comme des planches de salut au milieu d'une mer déchaînée. J'ai embrassé des paysages grandioses, des couchers de soleil saturés de couleurs et des ciels de nuit qui faisaient scintiller les étoiles.

 
Mais chacun de ces instants était un présent du jour-même.

          Et puis je t'ai rencontré. Tu étais un de ces dons de la vie qu'on ne voit pas arriver, et qui bouleverse tout sur son passage. Aux pieds de la Petite Sirène, tu m'as surprise en te mettant à genoux, et tu m'as posé la seule question qui devait, à jamais, ouvrir une porte sur l'avenir.

Ce jour-là, grâce à toi, j'ai renoncé à la peur et j'ai compris que, même sous la pluie, il était possible de danser.
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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3279460.htmlThu, 07 Mar 2019 11:31:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/ensemble-3279460.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/ensemble-3279355.htmlEnsembleQuel miracle relie les êtres d'une même famille par cette corde qui jamais ne se brise ?
            Il m'est arrivé de vouloir lâcher du lest; laisser flotter dans le lointain ceux-là qui sont en moi et hors de moi, qui vivent leur propre vie sans avoir conscience des échos qu'elle sème dans la mienne.

           La colère nous séparait, aussitôt la fraternité nous réunissait. Parfois, le pardon n'était pas encore là que déjà mon cerveau étouffait loin d'eux.
J'ai essayé de les considérer comme de simples amis; j'ai tenté de ressembler à ces familles qui s'aiment de loin. Je voulais me protéger de la souffrance, de cet amour violent qui nous dévore autant qu'il nous réchauffe. Chaque fois ils sont revenus, et je les ai aimés encore plus fort.
Ce lien qui nous unit - j'ai fini par le comprendre - ne s'éteindra jamais. A trois, nous ne formons qu'un. Chacun va dans sa direction, à l'image des frères d'un conte de fée où les retrouvailles sont la fin de l'histoire - et le début d'une autre.

           Je crois que nous devons ce sens de la fraternité à nos parents. Je me souviens d'une fois où ma mère m'a exprimé sa crainte en quelques mots: "Je préfère vous voir soudés face à nous, vos parents, qu'éclatés entre vous." A l'époque, je n'avais pas saisi la portée de ces mots. Mais la vie, comme bien souvent, s'est chargée de m'en montrer l'impact : la maladie, la mort, les peines, la haine - tout cela nous a frappés. Le lien ne s'est jamais brisé. Et aujourd'hui, bien que mon existence n'en soit qu'à ses balbutiements, je marche avec un talisman invisible et puissant : la certitude qu'ils seront toujours là pour moi, et que jamais je ne les laisserai seuls.

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Alors, cher Papa, chère Maman, merci pour ce cadeau.


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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3279355.htmlMon, 14 Jan 2019 13:12:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/ensemble-3279355.html
http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/amitie-3279236.htmlAmitié.          Dans un petit mois, cela fera un an que tu as pris la seule route que nous ne pouvions pas emprunter pour te suivre.

          Douze mois pendant lesquels l'écho de ton pas a résonné tant dans les couloirs de cette bibliothèque que dans nos coeurs. La vie a suivi son cours, à la fois semblable et définitivement différente.

          B. est partie pour sa retraite, et nous l'avons remerciée comme elle le méritait pour tout le temps qu'elle nous a donnés. Ce jour-là, nul doute que tu étais entre nous et dans chacune de nos pensées.
           F. a finalement pris ta place. Je crois que tu l'aimerais bien (peut-être puis-je parler au présent ?). Sa présence contribue à rendre ton absence plus supportable, même si il nous est toujours difficile de passer devant ton bureau.

           J'ai gardé le petit carnet sur lequel tu avais pris des notes pour m'enseigner le catalogage. Tu seras certainement heureux d'apprendre que je me suis enfin inscrite à une formation. J'aurais aimé qu'elle me soit donnée par toi mais, comme tu le sais, la vie se fiche complètement de ce que nous souhaitons. Lorsque j'ai le spleen, j'aime l'ouvrir et regarder les boucles noires, énergiques et précises, que tu as laissé sur le papier blanc.

            Que nous as-tu laissé, d'ailleurs ? Des souvenirs, assurément. Quelques objets aussi, qui sont comme l'écho d'une autre vie.
           Mais il y a autre chose. Tu ne le savais peut-être pas, mais tu as aussi semé en nous les germes d'une belle amitié. Souris-tu, depuis ton infini, en voyant comme la douleur nous a rapprochées ?
Merci, M.


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http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/commentaires-3279236.htmlTue, 13 Nov 2018 15:18:00 +0100http://une-rose-sur-la-lune.cowblog.fr/amitie-3279236.html